Au Stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne, le Maroc a dominé l'Argentine, deux buts à un, au terme d'une rencontre aux nombreux rebondissements.
Dans un public acquis à la cause du Maroc, les Lionceaux de l'Atlas ont impressionné par leur maîtrise technique avant de subir les assauts de l'Albiceleste du sélectionneur Javier Mascherano en fin de rencontre.
Dans un premier temps, le Maroc du meneur de jeu de l'AS Monaco Eliesse Ben Seghir, a ravi ses supporters avec une solide prestation face à un candidat à la médaille olympique en menant deux buts à zéro.
En première période, le groupe dirigé par Tarik Sektioui contrôle la possession du ballon, mais n'arrive pas à se procurer d'occasions. Le 4-4-2 argentin bloque toute attaque centrale jusqu'à un magnifique une-deux entre Bilal El Khannouss et Ilias Akhomach. Centre puissant dans les six mètres du numéro 8 marocain coupé par l'attaquant Soufiane Rahimi, qui ouvre le score juste avant la mi-temps.
Aux retours des vestiaires, Ilias Akhomach continue de poser des problèmes à la défense de l'Argentine. Aux prises avec Nicolas Otamendi, il réussit à récupèrer le ballon malgré son physique de poche et rentre dans la surface. Bousculé, il obtient un penalty, converti par l'attaquant marocain Soufiane Rahimi d'une frappe sèche à ras de terre (49e). Deux à zéro pour le Maroc.
Après ce deuxième but, les joueurs argentins réagissent. L'un des nombreux centres venus de la droite trouve Julio Soler qui d'une frappe tendue trouve à bout portant Giuliano Simeone, qui réduit l'écart (68e).
Une dizaine de minutes plus tard, le joueur de Manchester City, Julián Álvarez, se procure une énorme occasion dans les six mètres marocains. Mais le gardien Munir El Kajoui est sorti très vite dans les pieds de l'attaquant.
Dans les derniers instants de la rencontre, l'Argentine croit égaliser après une tête du milieu de terrain Cristian Medina. Mais le but est annulé pour hors-jeu, confirmé par la VAR. Après presque deux heures d'interruption, le match a ensuite repris pour quelques minutes et les Marocains n'ont pas tremblé. Ils obtiennent leur première victoire dans un tournoi olympique de football masculin depuis les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004.